lundi 14 mai 2007

La Mécanique du diable

À Glockenheim, Allemagne, on peut voir une horloge extraordinaire, fabuleuse. Son mécanisme met une année entière pour faire découvrir les multiples personnages mécaniques qui apparaissent sur sa façade. Tous les saints y sont représentés.

Et bientôt, il va y avoir un personnage de plus, car l’apprenti du Maître horloger actuel a fini sa formation, et son œuvre devra être une nouvelle représentation mécanique. Seulement le jeune Karl, l’apprenti, est dans l’impasse. Demain, toute la ville, tout le pays va attendre de voir sa création, les yeux fixés sur le clocher et sur lui. Seulement, il n’a rien créé. Rien de rien. Et ce n’est pas l’alcool et la mauvaise humeur dans lesquels il s’enferme qui vont l’aider.

Entre dans l’auberge un homme couvert d’une cape sombre, inquiétant, un homme ressemblant comme deux gouttes d’eau au personnage que Fritz, le jeune conteur de la ville, vient de finir de décrire…. Le Docteur Kalmenius. Un génie de l’horlogerie. Le génie. Et un espoir pour le jeune apprenti.

Avis :

Un conte qui vous entraîne dès les premières pages dans un autre temps. Une présentation si réelle que l’on ne doute pas un instant de l’existence de cette ville, de cette horloge, de ce docteur Kalmenius.

Un petit conte sur la tentation, un des petits plaisirs du diable, mais aussi sur le temps qui s’écoule, et que l’on ne peut arrêter. Sur ce qui débute et doit se terminer.

Un livre d’amour aussi, une nouvelle variation de Pinocchio.

Un conte devenant réalité dans un autre conte.

En fait un livre qui vous apprend à faire attention lorsque vous dites « il était une fois… ». Soyez sûr de pouvoir finir votre histoire de peur que quelqu’un ne la finisse à votre place.

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